Si è tenuta a Bruxelles, il 13 e 14 maggio scorsi, la conferenza “Economic immigrants: we demand full social security and labor rights and dignified salaries” organizzata dal WFTU (FSM).
L'USB era presente con Aboubakar Soumahoro. Di seguito il suo intervento.
Chers camarades,
j’entame cette relation en vous transmettant le salut de l’Union Syndicale de Base (USB). Nous abordons cette conférence sur un thème crucial comme l’immigration et les droits des travailleurs immigrés. Je ne vais pas m’aventurer dans un débat lexicale s’il faut dire « migrant » ou « immigrés ». Certes est que le concept de « immigrants économiques » fait partie des outils utilisés par les politiques encore une fois pour diviser les immigrants en groupe de « personne utile ou inutile » au système capitaliste et ses mécanismes d’exploitations de la classe ouvrière partout dans le monde. Un exemple palpable de cette politique est celle utilisée par l’Union Européenne et ses États membres à travers la politique de « l’immigration choisi » qui a donné lieu à la fermeture des frontières, à l’institution de l’agence Frontex, au système Schengen, au programme quinquennal 2014-2020 de la direction affaire intérieures de la commission européenne, aux différentes conventions entre les patronats et les syndicats collaborationnistes ou encore à la signature de différents accords bilatéraux entre l’Union Européenne, ses États membres et les pays de la rive sud de la méditerranée. Le résultat de cette politique à transformé d’un coté la mer méditerranée en un cimetière à ciel ouvert et de l’autre, la rive nord de la méditerranée à traves son système de production capitaliste et le soutien des syndicats complices ont réduit les travailleurs immigrants en esclaves. C’est à dire en travailleurs à bon marché, corvéable à merci et jetable à tous moments dans tous les secteurs de l’économie comme le bâtiment, la restauration, le nettoyage, le service, ecc...
Tandis que ceux d’entres eux qui se trouvent au chômage finissent le plus souvent dans des centres de rétentions qui ne sont autre que de vraies prisons. Y compris la négation des droits de leurs familles toujours à cause de leur « statut » sociale de personnes immigrants.
Outres ces premières considérations, j’aimerai attirer mon attention et la vôtre sur le contexte dans le quel nous affrontons cette conférence. J’aimerai parler de certains effets de la crise économique financière qui a donné place dans plusieurs pays à des manifestations et des actes racistes, xénophobes et discriminatoires envers les immigrants et les membres de leurs familles. Le marché du travail est l’un de ces lieux où se produisent ces actions racistes accompagnés d’exploitations. Ces phénomènes d’exploitations de la main d’œuvre sont accompagnés et soutenus directement ou indirectement par les politiques d’institutions nationales ou internationales.
Toutes ces raisons me font dire moi et l’USB avec conviction que la lutte pour une vraie sécurité complète et le droit de travail et des salaires dignes pour les immigrants passent à travers l’unification des luttes de l’ensembles de la classe ouvrière. Toutes ces raisons me font dire avec conviction que la défense des droits des immigrants est l’axe central de défense de l’ensemble de la classe ouvrière contre l’attaque du patronat et tous genres de politiques d’exploitations.
Nous avons mené cette lutte surtout avec la promotion de la première marche européenne des sans-papiers et migrants avec la Coalition Internationale des Sans-papiers et migrants dont l’USB est parmi les promoteurs. Une marche qui a réuni les Sans-papiers et migrants venant de plusieurs pays de l’espace européen dont la France, l’Italie, la Belgique, l’Allemagne et la Suisse. Une marche partir le 2 juin 2012 de Bruxelles (Belgique) avec arrivée le 2 juillet 2012 à Strasbourg siège du Parlement européen, après avoir traversé sept frontières, afin d´y réclamer la liberté de circulation et d’installation, la régularisation globale de tous les Sans-papiers, l'exercice total des droits des migrants, la protection et le respect des droits des demandeurs d’asile, la citoyenneté de résidence et le respect des droits des rom/tsiganes, ecc…
A) PROPOSITIONS DE PLATE-FORME DE LUTTE POUR LA FSM
- La liberté de circulation et d’installation
- La lutte contres tous racismes, discriminations, xénophobies et exclusions
- Lutte pour l’abolition des lois/règlements anti-immigrants.
B) PROPOSITIONS D’INSTRUMENTS POUR LA FSM
- L’institution d’un Comité avec pour mission la coordination des campagnes/luttes et l’échanges des expériences de luttes.
- L’institution d’un bureau au sein de la FSM pour un suivi quotidien des questions liées à l’immigration.
- L’Institution de bureau d’information et de soutien Juridique aux immigrants au sein des Fédérations Syndicales.
C) PROPOSITION DE STRATEGIES POUR UNE ACTION FORTE DE LA FSM
- Le renforcement de l’action de la FSM auprès des institutions suivantes : l’ILO.
- Le renforcement de l’action de la FSM auprès de l’Union Européenne, la Commission Européenne, le Parlement Européen et le Conseil d’Europe
- Le renforcement de l’action de la FSM auprès d’institution comme l’Union Africaine, la Commission africaine, l’ALBA, les pays du BRICS, ecc…
- Le renforcement d’accords transnationaux entre les différents membres de la FSM partout dans le monde.
D) PROPOSITION D’ACTION
La prochaine journée internationale des migrants le 18 décembre 2013 comme journée d’action globale de la FSM.
Chers camarades, j’invite et je propose à l’ensemble du secrétariat de la FSM en la personne du camarade Georgios Mavrikos à faire de cette journée une journée de lutte et d’actions.
Je vous remercie
Bruxelles, 14 mai 2013
Soumahoro Aboubakar
Chargé de l’immigration
Union Syndicale de Base (USB) Italie
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Cari/e compagni/e,
Comincio questa relazione trasmettendovi il saluto dell'Unione Sindacale di Base (USB). Ci avviamo in questa conferenza su un tema cruciale come l’immigrazione e dei diritti dei lavoratori immigrati. Non vorrei avventurarmi in un dibattito lessicale se dire 'migranti' o 'immigrati'. Certo è che il concetto di "migranti economici" fa parte degli strumenti utilizzati dalle politiche ancora una volta per dividere i migranti gruppo di “persone utili o inutili” per il sistema capitalistico e dei suoi meccanismi di sfruttamento della classe operaia in tutto il mondo. Un esempio tangibile di questa politica è quello utilizzato dall'Unione europea e dagli Stati membri attraverso la politica “dell’immigrazione selettiva” che ha portato alla chiusura delle frontiere, all’istituzione di Frontex, al sistema di Schengen, al programma quinquennale 2014-2020 della direzione affari interni della Commissione europea, ai vari accordi tra datori di lavoro e sindacati collaborazionisti o la firma di vari accordi bilaterali tra l'Unione europea, i suoi Stati membri e i paesi della riva sud del Mediterraneo. Il risultato di questa politica ha trasformato da un lato il Mar Mediterraneo in un cimitero a cielo aperto e dall'altro, la riva nord del Mediterraneo attraverso il suo sistema di produzione capitalistico e il sostegno dei sindacati complici hanno ridotto i lavoratori immigrati schiavi. Cioè in manodopera a basso costo, sfruttata in ogni momento in tutti i settori dell'economia, come nell'edilizia, nella ristorazione, nelle pulizie, nei servizi, ecc ...
Mentre coloro che diventano disoccupati di solito finiscono in centri di Identificazione ed Espulsione che non sono altro che dei veri prigioni. Compresa la negazione dei diritti ai loro familiari per il loro “status” sociale di persone immigrate.
In aggiunta a queste prime considerazioni, vorrei attirare la mia e la vostra attenzione sul contesto in cui ci troviamo ad affrontare questa conferenza. Vorrei parlare di alcuni degli effetti della crisi finanziaria-economica che ha dato luogo in diversi paesi a degli atti razzisti, xenofobi e discriminatori nei confronti degli immigrati e dei loro familiari.
Il mercato del lavoro è uno dei luoghi in cui questi atti razzisti si verificano accompagnati dello sfruttamento. Questi fenomeni di sfruttamento della mano d’opera sono accompagnati e sostenuti direttamente o indirettamente dalle istituzioni politiche nazionali e internazionali.
Tutte queste ragioni ci fanno dire me e l’USB con convinzione che la lotta per una vera sicurezza globale e il diritto al lavoro e salari dignitosi per gli immigrati passa attraverso l'unificazione delle lotte della classe operaia.
Per tutte queste ragioni dico con convinzione che la difesa dei diritti degli immigrati è l’asse centrale di difesa di tutta la classe operaia contro l'attacco del patronato e qualsiasi politica di sfruttamento.
Abbiamo condotto questa lotta soprattutto con la promozione della prima marcia europea dei sans-papiers e migranti con la Coalizione Internazionale dei migranti privi di documenti e che USB è tra i promotori.
Una marcia che ha riunito sans-papiers e migranti di diversi paesi dell'area europea, tra cui la Francia, l’Italia, il Belgio, la Germania e la Svizzera. Una marcia partita il 2 Giugno 2012 da Bruxelles (Belgio), con arrivo il 2 luglio 2012 a Strasburgo sede del Parlamento europeo dopo aver attraversato sette frontiere per rivendicare la libertà di circolazione e di residenza, la regolarizzazione globale di tutti i Sans-papiers, l'esercizio totale dei diritti dei migranti, la protezione e il rispetto dei diritti dei richiedenti asilo, la cittadinanza di residenza, il rispetto dei diritti dei rom e dei sinti.
A) PROPOSTA DI PIATTAFORMA PER LA FSM
- Libertà di circolazione e di residenza
- La lotta contro ogni forma di razzismo, discriminazione, xenofobia e esclusione
- La lotta per l'abolizione delle leggi/leggi anti-immigrati.
B) PROPOSTA DI STRUMENTI PER LA FSM
- L'istituzione di un comitato con compito di coordinare le campagne / lotte e scambi di esperienze di lotta.
- L'istituzione di una struttura all'interno del FSM per il monitoraggio permanente delle questioni legate all'immigrazione.
- L'istituzione di sportelli di informazione e supporto legale per gli immigrati presso le Federazioni sindacali.
C) PROPOSTE DI STRATEGIE PER UN AZIONE FORTE DELLA FSM
- il rafforzamento dell'azione della FSM presso l’ILO.
- il rafforzamento dell'azione del FSM presso e nei confronti dell'Unione Europea, la Commissione Europea, il Parlamento Europeo e il Consiglio d'Europa.
- il rafforzamento dell'azione della FSM presso e nei confronti di istituzioni come l'Unione Africana, la Commissione Africana, l’ALBA, i BRICS, ecc ...
- Il rafforzamento di accordi transnazionali tra i membri della FSM in tutto il mondo.
D) AZIONE PROPOSTA
La prossima Giornata Internazionale dei Migranti il 18 Dicembre 2013 come giornata globale di azione nella FSM.
Cari/e compagni/e, invito e propongo a tutta la segreteria della FSM nella persona del compagno Georgios Mavrikos di fare questa giornata un giorno di lotta e di azioni.
Grazie
Bruxelles, 14 maggio 2013